Le film
Réalisation : Anne Villacèque
Synopsis
Avoir 50 ans dans quelques semaines, se faire plaquer par son mari qui a rencontré une Capucine de 28 ans, refuser une fois de plus les avances d'un collègue prof en pantalon de velours côtelé, s'inscrire sur un site de rencontres, faire l'amour avec de parfaits inconnus, tomber enfin sur un homme qui vous plaît vraiment et vous emmène dans une boîte à partouze, s'évanouir dans le métro, oublier la date de son propre anniversaire, cauchemarder un plongeon dans une piscine vide, pleurer à La Peau Douce de François Truffaut, ne plus avoir de kleenex... Ce sont des choses qui arrivent.
Le Personnage
Olivier, le psy
Mon Regard
Je suis donc, dans ce film pour Arte, l'un des nombreux hommes que Paule Zachmann (Anne Consigny) dénichera sur Internet et deviens probablement son plus mauvais souvenir. Des essais avec une scène, mais sans la fin, que je ne découvrirai médusé qu'à la lecture du scénario. Une séquence assez barrée où la réalité dépasse la fiction (cette séquence est tiré du réel et n'est donc pas une caricature). Comment donc ne pas y tomber ? Le psy que je joue est barge et a un sérieux problème avec la chair.
Se mettre du jour au lendemain à peloter Anne Consigny, que je ne connais que de nom, nous retrouver au final quasiment à poil l'un et l'autre dans une situation ubuesque, il n'y a qu'au cinéma qu'on trouve cela naturel ! C'est certes du cinéma, mais il faut tout de même le faire et cela n'était possible que parce qu'il y avait une scène écrite au cordeau, une actrice incroyablement généreuse et une réalisatrice aux aguets. Grâces soient rendues à ces trois femmes, Anne Villacèque pour la réalisation et le scénario, coécrit avec Sophie Fillières, et Anne Consigny qui a été de bout en bout impeccable.
Extraits