Les Amours d'Astrée et de Céladon
Réalisation : Eric Rohmer
La bande annonce
Synopsis
Adaptation de « L'Astrée » d'Honoré d'Urfé.
Dans une forêt merveilleuse, au temps des druides, le berger Céladon et la bergère Astrée s'aiment d'amour pur. Trompée par un prétendant, Astrée congédie Céladon qui, de désespoir, se jette dans une rivière. Elle le croit mort, mais il est secrètement sauvé par des nymphes.
Fidèle à sa promesse de ne pas réapparaître aux yeux de sa belle, Céladon devra surmonter les épreuves pour briser la malédiction. Fou d'amour et de désespoir, convoité par les nymphes, entouré de rivaux, aidé d'un druide qui le déguise en femme, saura-t-il se faire reconnaître sans briser son serment ?
Le Personnage
Rôle d'Adamas
Mon Regard
Je connaissais le projet depuis plusieurs années et quand Eric m'a proposé le rôle d'Adamas, je n'ai pas hésité une seconde.
Le vrai challenge consistait à trouver le rythme, le phrasé de ce texte magnifique. Il m'a fallu plus de trois mois pour arriver à quelque chose de satisfaisant. Un mois avant le début du tournage, Andy Gillet et moi avons travaillé nos scènes, c'était magique de voir que nous étions en phase et que chacun de notre côté nous avions fait le même chemin.
Je suis arrivé sur le tournage qui avait commencé depuis un mois, doyen d'une distribution de 22 ans de moyenne d'âge ! Je ne sais plus lequel d'entre eux m'a surnommé « White Vador », ce qui est tout à fait juste et pas seulement à cause du costume.
Quand j'ai vu l'Astrée pour la première fois, outre le bonheur de la pure et simple découverte, notamment de la première moitié du film où je ne suis pas du tout, j'ai vu un film de jeune homme signé par un gamin de quatre-vingt-sept ans où humour, grâce et poésie se disputent la première place, sans parler de la scène finale d'un érotisme jubilatoire et roboratif.
Plaisir de jouer avec Andy Gillet, grande fierté d'être Adamas, le White Vador, deus ex machina de ce film.
Extraits
Extraits de son